Roland HILPERT

À mon ami d'enfance, Sam

Il existe des amitiés qui traversent les âges, défiant les années et les distances, gravées non seulement dans la mémoire, mais aussi dans l’âme. La nôtre est de celles-là.
Nés à quelques mois d’intervalle en cette année 1951, nous avons grandi côte à côte, partageant bien plus qu’un quartier et des jeux d’enfants—nous avons partagé nos rêves, nos espoirs, et cette insouciance qui fait la beauté des premières années.
Que de souvenirs nous avons écrits ensemble… Des après-midi passés à courir sans raison, simplement pour le plaisir de sentir le vent sur nos visages. Des nuits étoilées où nous avons refait le monde, convaincus que rien ne pouvait nous arrêter. Nos rires, nos folies, nos éclats de jeunesse, tout cela résonne encore en moi comme une mélodie que le temps n’altère jamais.
Sam, tu étais bien plus qu’un ami. Tu étais un frère d’âme, un complice de chaque instant, celui sur qui je pouvais toujours compter. Nos aventures, nos petites bêtises et nos grandes joies ont forgé un lien qui ne se brisera jamais, même lorsque les années nous éloignent.
Aujourd’hui, je veux simplement te dire merci. Merci pour tout ce que nous avons partagé, pour tout ce que tu as été. Et sache que, quoi qu’il arrive je ne t’oublierai jamais.
Mon ami, mon frère, mon éternel compagnon de route.